Articles

Affichage des articles du avril, 2017

S'aimer c'est comme apprendre à faire du vélo 27/03/2017

Qui a-t-on le plus peur de rencontrer ? Avec qui a-t-on le plus peur de rester en tête à tête? Quelle est la dernière personne que l'on convierait à passer un we ensemble ? Je crois que pour un certain nombre d'entre nous, la réponse, assez triste quand on y pense, est bien souvent : soi-même. Que c'est difficile de se rencontrer, de se saluer, de s'attendre à de bonnes surprises de sa propre part, de faire confiance à son corps, de faire confiance à sa tête, de s'embrasser, de ressentir nos émotions, de reconnaître notre lumière, de reconnaître notre part d'ombre, de croire en soi-même, de, de, de, ….........., de s'aimer. S'aimer vraiment. A ce stade de votre lecture, je précise aux personnes qui ne se sentent pas trop écorchées à la lecture des mots qui précèdent et qui se sentent appelées à poursuivre, que, « s'aimer soi-même », oui c'est possible, pour chacun.e de nous. C'est une question …....... d'apprentissa

Aujourd'hui, c'est la journée de la femme - 8/03/2017

Aujourd'hui, c'est la journée de la femme. Cela me renvoie sans détour à un ressenti extrêmement profond et inédit vécu quelques heures après la naissance de mon fils, le 4 mars 2008. Tandis que j'étais assaillie par de nombreuses émotions, de nombreux ressentis, la découverte d'une nouvelle moi en quelque sorte, surtout en lien avec ce monde dans lequel je pénétrais, celui de cette part de moi devenue mère, une évidence me tomba dessus, m'enveloppa plus exactement. L'évidence de faire partie de la communauté de toutes les femmes, de toutes les mères, humaines et animales, cette immense communauté terrestre, cet ancrage incroyable et d'une puissance inébranlable, sans argument ni contre argument, limpide. J'entrais dans cette communauté, sans validation de qui que ce soit, une vraie affirmation de moi-même, un vrai sentiment de liberté et d'ouverture au monde, j'entrais dans une autre dimension. Ce dont je prends conscience aujo

Mon corps et ma tête - 28/02/2017

Mon corps est doté d'une intelligence qui lui est propre et qui œuvre avant que l'esprit ne le réalise, ne s'en rende compte. Je viens d'expérimenter cette découverte par mon démarrage de la pratique du stretching postural. Ce que je ressens après ma 4 ème participation au cours est que cette pratique sollicite nos muscles de façon profonde. J'affirme cela par les sensations que j'éprouve parfois 48 h après le cours, des sensations enfouies dans des recoins jusqu'alors inconnus, ou du moins non consciemment ressentis, de mon corps (sous les côtes, certains abdominaux profonds). J'affirme cela également car certaines parties de mon corps qui étaient sous tension ne le sont plus ou le sont signficativement moins (notamment au niveau du dos et de ma tendance à la sciatique et cruralgie). J'affirme cela car il n'est pas question de « pain », ni pendant ni après, il est question de ressentis respectueux des limites de mon corps. Jamais d

s'aimer soi-maime 19/02/2017

est ce que comme moi, vous lisez, entendez l'appel lancé, cet appel qui dit : aime-toi, ou bien, commence par t'aimer toi-même ou encore l'oeuvre de toute une vie est d'apprendre à s'aimer soi-même? ou encore connaissez-vous l'excercice du miroir de Louise Hay ("the mirror work") qui consiste à se regarder dans un miroir et se faire littéralement une déclaration d'amour en prononçant à haute voix "je m'aime", et pas qu'une seule fois, plusieurs fois !!! :-). même si cela est assez intimidant ou peut nous rendre mal à l'aise, à force de pratique et de prise de conscience de ce que cet acte représente, s'aimer soi-même représente à mon sens le plus bel acte d'écologie personnelle et universelle. Pourquoi? j'ai compris que chacun.e de nous est la vie incarnée sur terre, que chacun.e de nous est une création pure et parfaite de l'univers sur cette terre et au delà. Pourquoi? car nous sommes là. P

ça soufflé à saint fé ce quatorze févrié 14/02/2017

....................é é é é é é é é é é é é é é é é é !   ça soufflé à saint fé ce quatorze févrié déjà les orchidé poitent leur bout de né l'oeuvre de pierre paul riqué a été vidé, nettoyé, réparé   bientôt, l'ouvrage reprendra pié accueillera les eaux des sommé la rigole et le canal seront alimenté   et l'oeuvre de riqué, cette anné fêté poursuivra avec fierté, et pour l'éternité, sa mission de toujours, relié l'océan à la méditérrané     Gribouille

Que 2017 SOIT - 01/01/2017

Il est 13h27 en ce 1er janvier 2017. Durant plusieurs heures ce matin, j'ai eu plaisir à échanger mes voeux de bonne année avec ma famille, mes ami.e.s, mes connaissances. J'ai toujours envie d'être sincère, juste, originale, drôle parfois. Je cherche les bons termes pour qualifier à quoi la nouvelle année pourrait ressembler pour la personne à laquelle j'adresse mes voeux. Et finalement, ce qui me paraît le plus juste et le plus universel et le mieux adapté à chacun de nous est : QUE 2017 SOIT ! Oui, je nous souhaite à tous que cette année soit, que nous soyons vivants pour la vivre, que notre planète et tous les êtres vivants qui l'habitent, aussi. Vivre c'est bouger, se transformer, avancer, rencontrer, relationner entre nous et avec notre écosystème, éprouver toute une gamme d'émotions et de sentiments, devenir. Parfois ce que nous devenons se traduit de façon manifeste et visible à l'extérieur en actions, en réalisations, en p

impermanence - 01/12/2016

Un jour de mai 2014, quelque part au bord de la Méditerranée avec mon fils, me vint à l'esprit cette phrase connue et populaire dans la langue française. Mais elle me vint à l'envers de son emploi habituel : "toutes les mauvaises choses ont une fin". Mais oui, toutes les mauvaises choses ont une fin, pas seulement les bonnes comme le dit le populaire proverbe. Envahie simultanément d'un sentiment de découverte, d'espoir, de bonheur liés à cette nouvelle vision du monde que m'offrait cette petite phrase, je ne pouvais garder ça pour moi toute seule. Mon élan de partage me poussa sur mon mur facebook pour déclarer au monde ma découverte : "toutes les mauvaises choses ont une fin". Je reçus un commentaire me parlant d'impermanence. Ou la la, cela devenait boudhiquement compliqué. Je cherchais ce qu'était l'impermanence, demandais à l'auteur du commentaire de m'en dire un peu plus ce qu'il fit gentiment et avec

marcher une fin d'après midi d'automne - 19/11/2016

Je marche, je marche, je marche, je me branche, pas à pas, à mes sensations, j'observe ma respiration qui s'amplifie, je remarque le chant des oiseaux, les petits cailloux pointus se distinguent sous mes pieds, je note le toc toc des pics verts qui raisonne, je renifle les odeurs de champignons, d'humus, de bois humide, de terre, de feuilles mortes, je ressens la brise sur ma joue gauche (oui ce soir le vent soufflait sur ma joue gauche portant mon attention à la différence de sensation entre la joue droite, à l'abri, et la joue gauche, exposée. D'ailleurs comment le corps en étroite association avec le cerveau, parvient-il à finement faire réagir de 2 façons différentes et au même moment la joue droite et la joue gauche, nous sommes une sacrée horlogerie de précision tout de même, et sans qu'on l'ait décidé ?! Bref). Je croise des solitaires comme moi, des couples, des familles avec vélo et poussettes, des petits groupes de marcheurs, des

Mes petits moments de grâce - le 11/10/2016

D'autres ont dit : « la première gorgée de bière » ;-) (Philippe Delerme) J'ai envie de les appeler mes petits moments de grâce. Vous voyez, vous savez, vous sentez ? Ces petits moments qui vous illuminent le cœur, qui, si on y regarde de plus près, ont pour particularité et point commun de vous prendre par surprise au moment et à l'endroit où vous ne vous y attendez pas, de durer une fraction de seconde, d'occuper tout votre être et de vous transporter dans la joie avec un grand J. J'aime bien mes petits moments de grâce qui donnent à la vie toute sa saveur, toute sa valeur, toute sa fulgurance et son infinité, sa légèreté et sa profondeur, qui nous refont petits enfants l'espace d'une fraction de seconde et nous replongent avec délectation dans la pure envie de vie. Ces petits moments de grâce, c'est quand .................c'est quand on ressent, car dans cet instant précisemment, ni on ne pense, ni on ne réfléchit, ni on ne

L'élégance d'être à la vie, la Méditerranée 13/08/2016

J'ai grandi à Sausset les Pins à 30 km de Marseille, au bord de la Méditerranée. La petite route côtière séparait la mer du portail de l'entrée de l'école. De la cours de l'école Jules Ferry, qui m'a vue grandir de la maternelle au CM2, on entendait les vagues et on pouvait sentir les embruns..... ... Et puis plus tard j'ai eu la chance de voyager sur la côte d'Azur, dans l'Ouest de la Turquie, en Italie dont je suis en partie originaire, en Croatie, en Albanie, en Grèce, en Corse, au Maroc, des pays qui partagent cette Mer (Mère) commune, la Méditerranée. Depuis toujours, je ressens des points communs à tous ces lieux que j'ai connus ou traversés. Des points communs qui ont eux mêmes le point commun de m'émouvoir, de me toucher, de m'appeler, de me rappeler que je suis fille de cette Mère à ma façon, dans mon histoire, dans mon enfance. Aujourd'hui, je me connecte à ces sensations, ces émotions et pour la première foi

le déni

J'observe que le déni d'une émotion, d'un sentiment, d'une maladie, d'une situation et autre "sujet" intervient lorsque je ne suis pas en mesure de regarder le "sujet" en face.Je ne suis pas en mesure de le regarder en face, non pas par faiblesse intellectuelle, non pas par flemmardise, non pas par cynisme. Je ne suis pas en mesure de le regarder en face parce que c'est trop douloureux, vraiment trop douloureux. Et quand c'est vraiment trop douloureux, la merveilleuse alchimie du corps/esprit me protège et me fait adopter des stratégies de déni, d'évitement. Cependant, cette même merveilleuse alchimie dépose sur mon chemin des "travaux pratiques intermédiaires" :-).Puis un jour, après avoir cheminé pas à pas, après avoir exploré des émotions, des situations, après avoir levé quelques voiles, je suis prête à regarder en face ce sujet que je niais. Je suis prête, même si c'est encore douloureux dans mon corp

Je vieillis et cela me rend heureuse, OUI ! :-) 06/04/2016

Vieillir est synonyme de grandir, de m'accueillir, d'accepter, de changer mon point de vue sur le monde, de me lancer dans de nouvelles aventures professionnelles, de me lancer dans de nouvelles aventures sentimentales, de découvrir la spiritualité, de découvrir des pratiques de découverte de soi telles que le yoga, le Qi Gong, la méditation, l'EFT. Vieillir c'est avoir la chance d'être arrivée jusque là, la chance d'avoir expérimenté chaque jour de nouvelles expériences, de nouvelles émotions, de nouvelles pensées. Vieillir, c'est prendre conscience de la valeur et de la saveur de chaque nouvelle journée, même si je me sens mal, même si je suis fatiguée, même si rien d'extraordinaire ne se produit. Vieillir c'est apprendre à détecter la joie qui se cache dans les événements les plus anodins d'une journée, qui deviennent ainsi le précieux de ma journée. Vieillir c'est regarder autour de moi et prendre conscience du nombre de

Et si nous avions le pouvoir de façonner chaque seconde de notre vie? 06/04/2016

Et si la vie était notre alliée? Et si nous visionnons notre vie comme la chance inouie d'être la vie incarnée en le corps, l'esprit, les émotions, les pensées que nous formons au sein d'un être qui est nous? Depuis quelques jours, j'ai changé ma vision du monde et je ressens toutes les répercutions positives sur ma vie : j'ai remplacé "le temps passe" par "je façonne chaque seconde de ma vie". Façonner à la manière d'un artisan qui s'emparerait d'un morceau de glaize, le déposerait sur son tour et le façonnerait avec chaque pore de ses mains pour en faire un pot, un vase, une assiette, un verre, un geste qui demande un engagement total du potier qui fait corps avec son objet en cours d'élaboration sans se confondre avec lui. Façonner à la manière d'une couturière qui choisirait avec soin une étole de soie, la découperait, lui donnerait la forme d'un chemisier qui sera porté lors d'une belle occa

Le doré des bijoux de nos grands mères 25/05/2016

Hier, 24 mai, j'ai été appelée, comme cela m'arrive de temps en temps, à me rendre au troc de mon quartier, pour fouiner et regarder de quoi étaient faits leurs derniers arrivages. Mon intuition fut la bonne : les 3 dames du troc étaient en train de déballer de nouveaux meubles, de la vaisselle et autres objets dont quelqu'un ou une famille ne voulait plus. Dans quelles circonstances, on ne le sait pas. Toutefois, ce ne fut pas dans le nouvel arrivage que se déroula la suite de mon aventure troquienne. Habituellement, je circule dans les rangs des meubles, tous les meubles, je parcours le troc dans son intégralité, je ne veux manquer aucun meuble. Je ne veux surtout pas manquer celui qui, caché dans un coin, serait découvert par moi seule et pourrait subjuguer ma journée tant par son esthétique originale que par sa découverte :-) Je fis donc mon tour intégral des meubles du troc sans trouver LE meuble caché et subjuguant. Puis, hier pour la première fo