j'ai fait l'expérience de la confiance en la vie

Vendredi soir, j'ai rejoint la petite troupe de danse africaine à l'occasion de la 12ème édition d'un festival d'arts africains.

Les ingrédients qui habituellement font monter en moi l'angoisse et l'anxiété étaient tous réunis : à quelle heure allions nous danser, quelles danseuses seraient là, serions nous 3 ou 15, quelles chorégraphies notre prof allait il choisir, - ou inventer de toute pièce :-)-, à quel endroit allions nous nous produire, quel regard les membres de ma famille présents allaient ils poser sur moi, mon fils de 9 ans allait-il s'ennuyer ou bien trouver son lot d'amusements avec d'autres enfants présents à cette soirée, etc...?

J'ai observé que ...........je ne me sentais ni calme ni inquiète, ni anxieuse ni excitée, ni sure de moi ni son contraire, je ne me posais pas de questions particulières, toutes les questions ont trouvé réponse au fil de la soirée, sans aucune anticipation. Un miracle ?!
 
Je ne me suis pas souciée du regard des spectateurs et je n'ai pas eu peur de me tromper ; ou plus exactement je me suis sentie en paix avec l'idée d'être face à toute la palette de regards, du bienveillant au plus critique ; tout comme j'ai accepté de me sentir bien dans ma danse comme de me tromper. 
J'ai aimé profondément la vie dans cet instant de danse et de partage, j'ai profondément aimé être dans le mouvement plutôt que spectatrice, j'ai soudainement et avec évidence décidé d'agir ma vie plutôt que de la subir, j'ai consenti à avoir ma place parmi les autres, j'ai accepté la situation avec toutes les inconnues qu'elle comportait. 

Ce soir là, j'ai expérimenté la paix, la plénitude du moment, la confiance dans le groupe et en moi, l'alignement d'être au bon endroit au bon moment avec les bonnes personnes, un ancrage total. Je me suis sentie en lien avec ma nature profonde, en lien avec notre groupe, en lien avec toutes les personnes présentes et en lien avec la nature. 

J'ai ressenti une espèce d'évidence à vivre dans le flot de la vie, à suivre son courant, à épouser ses virages, à accepter l'inconnu, le plaisir d'être un humain au sein de l'humanité, quelque part sur la terre, ce vendredi soir. 

Gribouille, avec toute ma gratitude


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